Fiches pédagogiques

Sentier de découverte du bocage : l'arbre mort

Réponse au jeu

Il s’agit du Grimpereau des jardins. Ce petit oiseau d’une dizaine de grammes est adapté à la vie dans les arbres : ses griffes acérées lui permettent de courir sur les troncs, son bec long et fin d’épingler les insectes dans les anfractuosités.


Le bois mort est généralement peu apprécié : nous lui reprochons de dénaturer la haie, de salir les clairières. Et pourtant, qu’il soit debout, couché, encore frais ou en état de décomposition avancée, il est une source inestimable de vie. En forêt, une espèce sur quatre en dépend pour accomplir tout ou partie de son cycle de vie. Voilà. Tout est dit.

 

La flore, la faune et la fonge de l’arbre mort

  1. Autrefois rare, le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) semble faire son retour dans les Hauts-de-France. En été, on le rencontre souvent près des étables car il y trouve ses deux mets préférés : des mouches et des araignées !
     
  2. La Chevêche d’Athéna (Athene noctua) est un symbole de sagesse en Grèce. Chez nous, elle est une espèce emblématique du bocage. Sa présence est intimement liée à celle des arbres creux.
     
  3. Parmelia subrudecta est un organisme qui regroupe trois êtres vivants : un champignon et d’une algue ! C’est ce que l’on appelle plus communément un lichen.
     
  4. Pour séduire une femelle, le Pic épeiche (Dendrocopos major) est capable de donner une trentaine de coups de bec en… une seconde ! On dit qu’il tambourine.
     
  5. Le Clyte bélier (Clytus arietis) est un coléoptère qui s’habille de jaune et de noir pour repousser les prédateurs. Ses larves se développent dans le bois mort pendant deux années.
     
  6. La Petite biche (Dorcus parallelipipedus) mesure environ 3 cm. Pour se nourrir, elle lèche des suintements de sève sur les plaies des troncs et des branches. Sa larve se développe également dans le bois mort.
     
  7. Polypore (Ganoderma sp.)
     
  8. L’Églantier (Rosa canina) est un rosier sauvage, bien plus riche en pollen et en nectar que ses cousins horticoles.
     
  9. Sous l’action d’une bactérie appelée Wolbachia, les cloportes mâles peuvent devenir… des femelles ! Dans les Hauts-de-France, on compte une quarantaine d’espèces de Cloportes.
     
  10. Chez les Perce-oreilles, les femelles lèchent régulièrement les œufs pour éviter le développement de champignons. Certaines s’occupent même des jeunes jusqu’à leur émancipation.
     
  11. Les Scolopendres sont de redoutables prédateurs armés de petits crochets à venin. Rassurez-vous, ils sont inoffensifs pour les humains !
     
  12. La nature nous offre parfois des œuvres d’art, comme ici, avec ces galeries creusées par des larves de Scolytes.
     
  13. L’Armillaire couleur de miel (Armillaria mellea) était autrefois consommé. De nos jours, il est considéré comme modérément toxique.

 

panneau arbre mort