Fiches pédagogiques

Sentier de découverte du bocage : le roncier

Réponse au jeu

Regardez, elle se situe juste à côté des lapins. Il s’agit de la Renoncule rampante, une cousine de la Renoncule âcre que vous trouverez dans les prairies. Quoi qu’il en soit, placées sous le menton, ces deux espèces permettent de savoir si on aime le beurre. Essayez !


Pas toujours apprécié, souvent débroussaillé, le roncier abrite une immense diversité d’êtres vivants. Ils y viennent pour ses fleurs, ses fruits (les mûres), ou juste pour se reposer, protégés par un couvert épineux dense.

Quoi qu’on en dise, la ronce est une héroïne de la nature.

 

La flore, la faune et la fonge du roncier

  1. Le Merle noir (Turdus merula) est un oiseau aussi sobre qu’élégant. En période de reproduction, les mâles arborent un plumage noir sidéral qui tranche avec le jaune d’or du bec et du contour de l’œil. Magnifique.
     
  2. La dernière paire de pattes du Bourdon des pierres (Bombus lapidarius) est recouverte de poils en forme de corbeille, qui lui permettent d’entasser le pollen récolté.
     
  3. On dénombre environ 70 espèces différentes de Ronce (Rubus sp.) dans les Hauts-de-France !
     
  4. Aussi petit soit-il, le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) chante fort. La puissance de ses vocalises atteint 90 décibels, soit l’équivalent du bruit émis par une tondeuse à gazon !
     
  5. L’Accenteur mouchet (Prunella modularis) est un animal discret qui passe le plus clair de son temps dans les fourrés : il est surnommé le « traîne-buisson ».
     
  6. Si vous en avez le courage, regardez les feuilles de la Grande ortie (Urtica dioica) à la loupe. Vous découvrirez alors de nombreuses petites ampoules surmontées d’aiguilles en verre. Au passage de notre main, le verre se brise et l’ampoule libère son liquide urticant.
     
  7. Cette Épeire à quatre points (Araneus quadratus) vous paraît démesurée ? Elle ne mesure en réalité que 2 centimètres (maximum). Au passage, quelle belle araignée !
     
  8. Il n’y a rien de plus mignon qu’un Muscardin (Muscardinus avellanarius) mangeant une mûre… ? La preuve en image : https://bit.ly/41oicGT
     
  9. Le Vulcain (Vanessa atalanta) doit son nom à ses ailes rouges et noires qui évoquent les forges de Vulcain, le dieu romain du feu et des enfers.
     
  10. Véritable mine d’or pour les butineurs, le Pissenlit (Taraxacum sp.) est tout simplement la plante la plus riche en nectar et en pollen de la région. Préserver la nature, ça commence par arrêter de tondre sa pelouse.
     
  11. Le Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) a pour habitude de manger certaines de ces crottes pour optimiser l’assimilation des nutriments.
     
  12. Le Géranium herbe-à-robert (Geranium robertianum) est capable de projeter ses graines à 2.58 mètres, soit 900 fois la longueur de la graine. C’est un peu comme si vous jetiez un galet de 20 centimètres à… 180 mètres !
     
  13. L’Escargot des haies (Cepaea nemoralis) se reconnaît à sa grosse lèvre sombre (qui borde la coquille). L’escargot des jardins, lui, a la lèvre claire.
     
  14. L’Escargot des jardins (Cepaea hortensis) et l’Escargot des haies ont un seul os, et il s’appelle le « dard d’amour ». Pour en savoir plus sur son utilité, allez donc interroger un guide du Conservatoire botanique !

panneau roncier